3 minutes pour rebooster votre corps
La Cryothérapie Corps Entier (CCE) est utilisée depuis plus de 25 ans en Allemagne et connait un essor important en Autriche, en Ukraine, en Pologne et en Russie. La CCE est officiellement reconnue et classifiée par les autorités médicales en Allemagne comme une thérapie à part entière, bénéficiant, selon les cas, du remboursement total ou partiel des diverses Caisses d’Assurance maladie.
Ses propriétés antalgiques et anti-inflammatoires ont fait de la cryothérapie un plus incontestable dans le domaine du traitement de la douleur. La stimulation induite par la réponse réflexe du corps lié au choc thermique par le froid vous procure une véritable sensation de détente et de relâchement.
Le choc thermique produit par la CCE a un intérêt certain pour les personnes recherchant de nouvelles méthodes de relaxation. L’application du froid sur l’ensemble du corps provoque une sensation plaisante et confortable à la sortie de la cabine. De plus, l’effet vasomoteur du choc thermique a un effet positif sur la tonicité du corps.
Source : https://medecine-traumatologie-sport.com/cryotherapie-corps-entier-nice/
1. D’une manière générale, la cryothérapie est une bonne technique contre l’inflammation. Que celle-ci soit articulaire, musculaire ou autre, elle va contribuer à diminuer les effets négatifs de l’inflammation (douleur, gonflement…). Elle sera d’autant plus intéressante que la maladie fonctionne avec des phases aigües, phases qu’il faudra alors cibler.
2. Sur le système immunitaire (et donc sur les maladies rhumatismales), la cryothérapie va induire une réponse de l’organisme de l’ordre du « reset » (le corps va reprendre des informations pour affiner ses réponses).
3. Les personnes atteintes de maladies rhumatismales ont potentiellement plus de difficultés à récupérer d’activités professionnelles ou sportives. La cryothérapie va induire une récupération bien plus rapide après ces efforts ou excès.
4. Il est prouvé que la cryothérapie a un effet bénéfique et durable sur la douleur. Que celle-ci soit d’origine rhumatismale ou autre, elle sera diminuée par inhibition de la conduction nociceptive et par libération d’endorphines (hormone antidouleur).
5. Ces maladies ont tendance à limiter les amplitudes articulaires avec le temps. La cryothérapie a la particularité de diminuer la douleur mais aussi les tensions musculaires qui induisent les restrictions de mobilité.
1. Effet antalgique : le grand froid va diminuer voire éliminer la douleur grâce au choc thermique qui induit une diminution de la conduction nerveuse (véhicule de la douleur); le cerveau reçoit donc moins d’informations de douleurs.
2. Effet anti-inflammatoire : la cryothérapie corps entier provoque une vasoconstriction rapide et profonde qui va avoir un effet positif sur les gonflements et congestions qui sont la conséquence de la vasodilatation lors de l’inflammation.
3. En accompagnement de la rééducation : la cryothérapie va faire gagner du temps en maintenant une inflammation de bas rendement et une fatigue diminuée. En outre, en postopératoire, la cryothérapie est un atout majeur.
1. La cryothérapie, en général mais surtout en corps entier, permet au sportif de récupérer plus vite et, ainsi, d’augmenter le rythme et le nombre des entrainements. Elle permet également de diminuer le risque de blessures.
Nous savons, depuis peu, qu’une séance, minimum 3 heures avant une séance sportive, induit une amélioration des performances.
2. La récupération après une grosse session ou compétition est un des atouts majeurs de la cryothérapie corps entier grâce à une amélioration du drainage. Ce drainage va diminuer les effets des efforts intensifs dont la conséquence est des micro-déchirures dans les fibres musculaires (avec accumulation de créatine phosphokinase « CPK ») et la perte de souplesse générale.
3. Après une blessure ou une intervention chirurgicale, la cryothérapie est un excellent adjoint à la rééducation qui en est améliorée et accélérée. Les blessures, sur lesquelles l’effet positif a été démontré, sont les entorses, tendinites, hématomes, contractures et déchirures musculaires, contusions…
La cryothérapie amène un meilleur apport en oxygène dans les muscles, ce qui augmente leur potentiel.
Lors des répétitions d’efforts intenses, le corps « s’oxyde » et se « nettoie » de moins en moins efficacement. La cryothérapie corps entier a prouvé son efficacité sur ce point dans de nombreux sports comme le rugby, le basket, le hockey, le kayak, le squash, le football, les sports de combats…
La cryothérapie corps entier va induire une réponse hormonale intéressante. La noradrénaline (neurotransmetteur du système sympathique) joue un rôle primordial dans le niveau d’éveil, d’excitation et de stimulation du sportif. Les réflexes en sont améliorés ainsi que la vigilance et les réactions d’urgence.
1. Relaxation : l’effet post-séance de la cryothérapie est de basculer le corps en parasympathicotonie (phase de récupération, relaxation, apaisement du corps), après l’avoir poussé en orthosympathicotonie (phase d’action, réponse, défense). Cet état, qui peut durer, procure une sensation de bien être et de diminution du stress.
2. Amélioration de la circulation sanguine : le grand froid va diminuer les gonflements des jambes, les sensations de jambes lourdes, la rétention d’eau. La tonicité du corps est accrue durant la première phase de cryothérapie.
3. Perte de poids : si son effet n’est pas durable et que la séance doit être répétée toutes les semaines
pour vraiment pouvoir perdre du poids, il est à souligner qu’une séance de 3 minutes fera perdre 400 à 800 calories.
4. Amélioration du sommeil : il est prouvé que la cryothérapie corps entier favorise l’endormissement de manière très significative et qu’elle diminue les réveils intempestifs. Les polysomnographies démontrent que les cycles de sommeils sont rapidement améliorés au fil des séances.
5. Diminution de l’anxiété : la cryothérapie entraine la libération d’endorphines (hormone naturelle qui diminue la douleur et le stress) agit de manière importante sur le stress et l’anxiété et peut améliorer les états dépressifs.
Traumatologie
Récupération
Maladies dégénératives et/ou inflammatoires
Fibromyalgie
Jet-lag
Etats dépressifs
Migraines ou céphalées
Contractures ou tensions musculaires excessives
Burn out
Spondylarthrite ankylosante
Sclérose en plaques
Fatigue ou troubles du sommeil
Post-chirurgie (avec accord médical)
Le concept technologique de la cryothérapie corps entier fut présenté pour la première fois, en 1979, lors du Congrès européen des Rhumatologues à Wiesbaden, par le professeur japonais Yamauchi (4). Initialement, cette technique était utilisée pour traiter des patients atteints d’affections rhumatismales. Progressivement, les indications se sont étendues aux patients douloureux post-traumatiques. Ainsi, des sportifs blessés ont pu bénéficier de la cryothérapie. Très rapidement, les thérapeutes se sont rendus à l’évidence que les bienfaits ressentis par les sportifs allaient bien au-delà du traitement de la douleur. Non seulement, la durée d’évolution était réduite, mais la fatigue liée à la pratique intensive du sport diminuait. Ainsi, dans les années 1980, cette technologie s’est diffusée en Union soviétique où elle a été mise à disposition des athlètes, tant pour la récupération que pour la préparation, notamment lors des Jeux Olympiques de Moscou. L’idée s’est, ensuite, développée en Allemagne (Sendenhorst) grâce au Pr Reinhard Fricke qui présenta, pour la 1ère fois, en 1984, en Europe, un appareil à air froid. La technique a, rapidement, été relayée en Pologne par les travaux du Pr Zdzislaw Zagrobelny, titulaire de la chaire de rééducation de l’Académie d’éducation physique de Wroclaw. En 1985, un appareil, qui n’utilise plus l’azote liquide mais le principe du réfrigérateur, est conçu. Trois gaz frigorifiques subissent trois cascades de compression afin d’obtenir un air sec et froid. Le système est constitué d’une chambre à -110°C, à laquelle on accède par un ou deux sas, afin de limiter les écarts brutaux de température et le brouillard créé par l’humidité de l’air. À partir de cette date, la cryothérapie corps entier va se développer et la 1ère chambre de froid est ouverte à la Weserland-Klinik de Vlotho en Allemagne. Dans les pays de l’Est, le monde du Sport s’est approprié cet outil qui est arrivé, quelques années plus tard, en France où le premier centre s’est ouvert en 2002, au Centre européen de rééducation du sportif (CERS) de Capbreton. Un deuxième centre a vu le jour en janvier 2009 à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP).
La cryothérapie corps entier (CCE) consiste en une exposition très brève à des températures extrêmement basses. Si elle est de plus en plus répandue pour traiter des pathologies variées, il s’agit d’une technique plutôt récente. En effet, la CCE est née à la fin des années 1970 au Japon. Elle s’est ensuite très vite développée en Allemagne et en Pologne. Mais, c’est au cours des 10 à 15 dernières années qu’elle s’est vraiment démocratisée. Aujourd’hui, on retrouve cet outil de traitement dans toute l’Europe et aux États-Unis. Plusieurs types d’équipement sont disponibles, lesquels varient par leur taille, la technique de refroidissement de l’air, le nombre de pièces ou encore par leur température intérieure. Dans tous les cas, l’installation vise à créer un choc thermique dans le but de stimuler des réactions physiologiques positives de l’organisme.
La source de froid du cryosauna est l’évaporation, dans le générateur de basse température, d’azote liquéfié provenant du réservoir cryogénique extérieur. La température intérieure varie entre -120°C et -150°C. Le cryosauna est équipé d’un sol mobile qui s’adapte à la hauteur de chaque utilisateur. Un système d’extraction des gaz est installé pour aspirer les vapeurs d’azote émises lors du fonctionnement de l’appareil.
Lors d’une séance, l’utilisateur de la cabine est vêtu de vêtements de protection obligatoires : des gants et des chaussettes de coton épais, ainsi qu’un maillot de bain ou des sous-vêtements en coton. L’utilisateur, debout, n’est immergé que jusqu’aux épaules, avec la tête au-dessus du niveau des gaz froids, ce qui lui permet de respirer l’air ambiant sans nécessiter le port d’une protection sur la bouche. À la fin d’une séance, le sol redescend automatiquement et l’opérateur aide l’utilisateur à sortir de la cabine.
La cryo corps entier possède des vertus thérapeutiques reconnues et plébiscitées par la communauté médicale mais aussi par les utilisateurs. Ces derniers apprécient tout particulièrement les effets dont l’action est quasiment immédiate. Le fonctionnement de cette technologie repose sur la création d’un choc thermique qui va immédiatement accélérer les systèmes circulatoires et booster les défenses immunitaires. Le patient, placé dans une cabine de cryothérapie corps entier, va être en contact avec de l’azote, ce qui va faire descendre la température au sein de l’appareil jusqu’à -160°C.
CRYOJET propose deux modèles de cryosauna.
Cryostéo a opté pour une machine, nommée ICE X 2, qui dispose d’un niveau de sécurité optimal et dont l’efficacité thérapeutique est prouvée par plusieurs études cliniques. CRYOJET est le seul acteur du marché de la cryothérapie en France à proposer des appareils ayant reçus le CE thérapeutique de Classe IIB mais également le titre de « dispositif médical ». Sur le marché du froid extrême en France, CRYOJET est le seul à bénéficier de cette appellation.
En attribuant le titre de dispositif médical aux cabines de cryothérapie CRYOJET, le TüV Rheinland LGA Products Gmbh confirme que l’efficacité thérapeutique est avérée. Autrement dit, ces 2 modèles de cryo sauna confèrent un choc thermique contrôlé aux utilisateurs. Ce choc thermique est l’effet escompté lors d’une séance de cryothérapie. Ce phénomène naturel déclenche des réactions métaboliques bénéfiques : arrêt des inflammations, sécrétion d’endorphines, relâchement musculaire… Le statut de dispositif médical permet à CRYOJET de garantir l’efficacité de ses appareils.
Au fil des ans, CRYOJET s’est fortement implanté dans le secteur de la santé. Les professionnels de la rééducation mais aussi des hôpitaux et des centres de performance sportive ont fait le choix de s’équiper d’une cabine de cryothérapie CRYOJET. Cette reconnaissance est liée à la qualité des appareils proposés, objectivée par les certifications.
Les cabines de cryothérapie CRYOJET sont aussi utilisées dans le cadre d’études cliniques menées par des centres de santé qui cherchent à évaluer les bienfaits de protocoles de cryothérapie sur différentes pathologies. Ces établissements composés de professionnels de santé ont choisi les cabines de cryothérapie CRYOJET pour leurs performances thérapeutiques.
C’est probablement la question la plus fréquemment posée. S’il est vrai que la cryothérapie corps entier brûle des calories, il ne s’agit pas d’une technologie minceur.
Il ne faut pas confondre cryothérapie corps entier et cryolipolyse. La cryolipolyse, est, une technologie minceur qui consiste à poser une cryode sur une zone du corps où s’amassent les cellules de graisse (ventre, cuisses, hanches) et à exposer cette zone à des températures froides (jusqu’à -8°C). Sous l’action du froid les cellules de graisse se décrochent et sont éliminées naturellement par l’organisme.
La cryothérapie n’est pas douloureuse, elle provoque un choc thermique.
Entrer dans une cabine de cryothérapie à l’intérieur de laquelle la température peut chuter jusqu’à -160°C est une expérience qui peut être stressante.. Le froid de la cabine provient d’une bonbonne d’azote liquide, ce qui rend le froid sec. Une séance dure trois minutes et dès la sortie de l’utilisateur, la température du corps remonte rapidement. Pour finir, l’un des principaux effets de la cryothérapie repose sur la sensation de bien-être ressentie par les utilisateurs et ce, seulement quelques heures après la séance.
Le froid ressenti lors d’une séance de cryothérapie est très différent de celui ressenti en plein hiver. Même si la température est extrême pendant quelques minutes, le froid est beaucoup plus supportable, car il s’agit d’un froid sec qui amène une sensation très différente.
Par ailleurs, la cryothérapie est un soin qui renforce l’organisme et plus particulièrement les défenses immunitaires. Les personnes qui suivent régulièrement des séances de cryothérapie sont plus résistantes face aux bactéries et virus. Elles sont donc moins souvent malades, leur corps résiste mieux aux rhumes et autres maladies courantes.
Le principe de la cryothérapie repose sur l’action du froid sur le métabolisme humain. Lors d’une séance de cryothérapie, le client/patient va donc avoir froid, toutefois rien d’insupportable. De plus, lors de la séance, le cryothérapeute incitera la personne dans la cabine à bouger et à changer de position. Il lui indiquera les mouvements à faire pour optimiser les effets de la séance et lui faire passer le temps plus rapidement.
La cryothérapie corps entier est un soin thérapeutique et bien-être mais cette technologie n’est pas sans danger. Elle doit être sérieusement encadrée et le respect des consignes de sécurité est essentiel. Les personnes qui se rendent chez un cryothérapeute ont, bien souvent, lu des articles ou vu des reportages sur les dangers de la cryothérapie. Plusieurs cas de brûlure ont été recencés à ce jour. L’absence d’encadrement et le non-respect des règles de sécurité sont la première cause d’accident.
Une formation spécifique est nécessaire pour apprendre à maitriser la cabine de cryothérapie et pour connaitre les bons réflexes à adopter. Le cryothérapeute doit être présent aux côtés de son patient/client pendant toute la séance. A la moindre alerte, le cryothérapeute doit être en mesure de sortir son patient/client.
CRYOJET forme chaque client à la bonne utilisation de la cabine de cryothérapie, à la sécurité, à l’accompagnement des clients et, plus généralement, aux bons réflexes à connaitre pour encadrer cette technique de manière optimale. Les référents thérapeutiques CRYOJET sont des professionnels qui passent du temps à échanger avec les clients et à leur donner des pistes sur la meilleure façon de répondre aux préoccupations du grand public face à la cryothérapie.
Source : https://www.cryojetsystem-france.fr/article/259-5-questions-courantes-sur-la-cryotherapie
Lors de la CCE, les échanges thermiques se font par convection, extracorporelle entre la peau et le gaz ambiant, intracorporelle entre le sang et le tissu cutané.
La baisse de la température corporelle est rapide. C’est ce choc thermique qui rend la CCE efficace.
Durant la CCE, la température cutanée descend rapidement, surtout au niveau des extrémités. Le retentissement sur la température centrale est diversement évalué. Taghawinejad enregistre, par voie orale, une baisse de température de 0,38°C après 90 secondes à -100°C. Joch évalue cette baisse de température par voie auriculaire à 0,02°C. En 2006, Savalli observe une diminution de la température de 0,63°C au niveau de l’oreille, 5 min après une séance de 4 min à -110°C, annulée après 20 min.
Cette baisse de la température centrale est suffisante pour générer un ensemble de processus physiologiques qui explique les effets de la CCE.
Le choc thermique provoque un ralentissement de la conduction nerveuse de la voie de la sensibilité thermo-algique périphérique. Dans la CCE, l’ensemble du corps est exposé au froid, donc tous les récepteurs thermiques présents à la surface de la peau sont stimulés. Lorsque le cerveau reçoit des messages, qui proviennent de l’ensemble de l’organisme, l’intégration de la douleur est désorganisée. Cela explique la persistance du phénomène antalgique après la séance. La diminution des messages nociceptifs s’explique aussi par la diminution des médiateurs de l’inflammation.
Après cinq séances hebdomadaires de 2 min à -110°C, une seule fois par jour, chez des rugbymen, Banfi a mis en évidence une légère augmentation des cytokines anti-inflammatoires IL-10 et une diminution des cytokines pro-inflammatoires IL-2 et IL-8. La diminution des prostaglandines 2 (PGE2) montre que l’inflammation est moins importante après la CCE. Lubkwoska et al. démontrent, qu’à partir d’une dizaine d’expositions à une température de -130°C pendant 2 min, il y a une augmentation de la concentration des cytokines anti-inflammatoires IL-6 et IL-10 et une diminution de la concentration en cytokines pro-inflammatoires IL-1α. Il semblerait, d’après cette étude, que 20 expositions soient plus efficaces que dix ; cinq expositions n’étant pas suffisantes pour constater des changements significatifs. Leppaluoto et al. ne trouvent pas de différences significatives dans la concentration plasmatique des IL-1β, IL-6 ou des TNFα (cytokine pro-inflammatoire) pour l’exposition de femmes en bonne santé, à raison d’une exposition à -110°C pendant 2 min, une fois par semaine, pendant 12 semaines. La diminution des cytokines pro-inflammatoires et l’augmentation des cytokines anti-inflammatoires ont été retrouvées par l’équipe de l’INSEP en 2011. Selon Lubkowska, les concentrations en lactate, en histamine et en bradykinine diminuent fortement lors d’une exposition à un froid intense alors que la concentration en angiotensine augmente.
La fréquence cardiaque augmente, par stimulation du système sympathique, au décours d’une séance de CCE. Une adaptation survient après une exposition quotidienne. Après une exposition à -110°C, la pression artérielle systolique s’élève de 24 mmHg et la pression artérielle diastolique augmente de 10 mmHg. Les passages répétés dans le caisson hypothermique ne montrent pas d’adaptation de la tension artérielle. Cet effet sur la tension artérielle justifie la contre-indication de la CCE en cas d’HTA non contrôlée. Une exposition de 2,5 min à la CCE à -110°C engendre une hausse significative de la variabilité du rythme cardiaque (p < 0,001). Il n’existe pas d’effet délétère pour les fonctions cardiaques. On constate une légère augmentation de la NTproBNP, liée au stress induit par la cryothérapie corps entier, mais pas de modification des marqueurs cardiaques hsCRP et troponine chez des rugbymen, après leur entrainement quotidien suivi d’une séance CCE (2 min à -110°C) pendant 5 jours. Cette absence de modification des fonctions cardiaques des athlètes (fréquence cardiaque, tensions artérielles systolique et diastolique) est confirmée par Bonomi et al. Zalewski constate que la CCE stimule fortement les réflexes des barorécepteurs cardiaques en réponse aux variations hémodynamiques qui modulent la fréquence cardiaque et la tension artérielle.
Une CCE de 2 min à -110°C, trois fois par semaine, pendant 12 semaines, induit une bronchoconstrition minime chez les sujets sains, sans conséquence néfaste. On constate une légère diminution du volume expiratoire maximale 30 min après la CCE (2,3 ± 0,8 %). Alors que Yamauchi rapportait que des expositions froides très intenses (jusqu’à -175°C) pendant plusieurs semaines amélioraient les fonctions respiratoires des asthmatiques, Engel et al. observaient un effet légèrement bronchodilatateur.
Une étude menée par Smolander montre que la répétition des séances de CCE ne modifie pas les taux des sécrétions hormonales de GH, TSH et PRL. Seule la noradrénaline est stimulée par la CCE. Selon Lubkowska, les concentrations en lactate, en histamine et en bradykinine diminuent fortement lors d’une exposition à un froid intense alors que la concentration en angiotensine augmente. Une diminution de la testostérone et de l’oestradiol a été observée chez des footballeurs après dix séances de CCE à -110°C pendant 2 à 3 min, sans modification de la LH et de la DHEA. La production d’ACTH, de β-endorphine et de cortisol n’est pas modifiée après trois séances par semaine de 2 min à -110°C, pendant 12 semaines, chez des femmes saines. Seule la production d’adrénaline est augmentée. Une étude effectuée sur 63 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde a montré qu’il y avait une augmentation du niveau d’ACTH, de cortisol et des β-endorphines dans le sang, après une seule session de CCE de 2 min entre -110 et -160°C. Cependant, il n’y a aucune modification du niveau de TSH, T4, T3 et GH.
Une absence de modification des concentrations en leucocytes, érythrocytes, réticulocytes et plaquettes a été constatée après cinq séances de CCE de 2 min à -110°C chez dix rugbymen. En revanche, une baisse de la concentration corpusculaire en hémoglobine a été relevée. Une autre étude de Banfi et al. démontre qu’il n’y a pas d’augmentation du taux d’hémoglobine due à la CCE. Ce même auteur a également montré que la CCE permet de lutter contre l’hémolyse due au sport. Les résultats de Dybek et al. ont montré une hausse significative des paramètres hématologiques : érythrocytes, leucocytes, concentration d’hémoglobines et plaquettes, mais pas de variation de l’hématocrite. Alors qu’en 2010, Lubkwoska et al. observaient que 15 séances de CCE de 3 min à -130°C, en 15 jours, sur 25 hommes, diminuaient de façon significative la concentration en hémoglobine et en érythrocytes et augmentaient le nombre des leucocytes, Klimek et al. (2010) constatent une diminution des érythrocytes, du taux et de la concentration en hémoglobine et une absence de modification des leucocytes et des plaquettes. En revanche, aucun changement des leucocytes et des thrombocytes n’a été observé. L’étude la plus récente, réalisée chez des rugbymen, rapporte une baisse des érythrocytes, de l’hématocrite, de l’hémoglobine, de l’hémoglobine corpusculaire, de la transferrine, de la ferritine, une augmentation des récepteurs solubles à la transferrine et une absence de variation des réticulocytes. Mais surtout, la CCE réduirait le off-score et pourrait être assimilée à une pratique dopante ! Tous ces résultats sont contradictoires, en grande partie, en raison des défauts de méthodologie, d’une trop grande hétérogénéité des séances de CCE : température, durée, nombre de séances, programmation…
Malgré le petit échantillon, les résultats suggèrent un rôle possible, à court terme, de la CCE comme adjuvant thérapeutique des troubles de l’humeur et de l’anxiété.
Une évaluation, chez dix rugbymen, des marqueurs du remodelage osseux (RANK, RANK L, OPG) a mis en évidence une élévation significative des niveaux d’ostéoprotégérine (OPG).
La CCE semble avoir un effet positif sur le stress oxydant lié à la pratique sportive. Dugué et al. (2005) ont observé une augmentation significative de l’activité antioxydante après 2 min d’exposition à -110°C, à raison de trois séances hebdomadaires pendant 3 mois, chez des femmes en bonne santé. Une séance de CCE avant chaque entrainement diminue l’activité oxydante et l’apparition des radicaux libres chez des kayakistes. Lubkwoska et al.ont observé en 2008 une modification du rapport pro-oxydant/antioxydant après une exposition de 3 min à -130°C, chez 15 sujets masculins sains. Une augmentation de l’activité totale anti-oxydante, après exposition répétée au froid, est observée, avec élévation de la superoxyde dismutase (SOD), de la glutathion peroxydase (GPx) et des TBARS (Thiobarbituric acid reactive substances). Lubkowska a mené une évaluation du stress oxydatif sur 30 athlètes, bénéficiant de 20 séances de CCE, à raison d’une séance quotidienne à -130°C. Cette évaluation est réalisée avant et 30 min après la CCE, le lendemain matin (J1), puis à J10 et à J20. Les paramètres SOD, catalase (CAT), GPx, glutathion réductase, glutathion réduit et oxydé et isoprostanes varient selon le nombre de séances. Après J20, on observe une augmentation de la SOD, du ratio SOD/CAT et une diminution de la concentration en glutathion réduit et oxydé et de l’activité de la GPx. Miller et al. confirme la diminution du stress oxydatif après CCE. En effet, ils ont démontré que 10 jours d’exposition successifs à une température de -130°C, pendant 3 min, augmentait significativement l’activité antioxydante, les concentrations d’acide urique dans le plasma et de l’enzyme SOD dans les érythrocytes. De plus, les auteurs n’ont pas observé d’augmentation de l’enzyme TBARS, produit de la peroxydation lipidique qui témoigne de la présence des radicaux libres. La même équipe était arrivée à la conclusion que la CCE diminuait le stress oxydatif de patients atteints de sclérose en plaque et de dépression.
La CCE a un effet positif sur la régulation du système parasympathique au niveau cardiaque en limitant les effets d’un entrainement physique. Dans une étude récente, l’équipe de l’INSEP a comparé la chambre au cryosauna. La stimulation du système nerveux autonome, plus particulièrement parasympathique (fréquence cardiaque, variabilité du rythme cardiaque) est plus marquée avec la chambre, vraisemblablement parce que le cryosauna n’implique ni la tête ni la face.
La CCE à -110°C a des effets bénéfiques pour les activités sportives d’endurance. La fréquence cardiaque est diminuée de 8 à 10 bpm, le taux de lactate est abaissé, la variabilité cardiaque est accrue, ce qui témoigne d’une bonne stimulation parasympathique.
Selon Klimek (2010), la CCE augmente la puissance maximale anaérobie de l’Homme. Aucune influence de la CCE sur les capacités aérobies et anaérobies n’a été démontrée.
La CCE est utilisée dans le cadre de la reprise d’entrainement ou en tant que traitement préventif avant l’entrainement. En raison de ses effets antalgiques, anti-inflammatoires et anti-oedémateux, la cryothérapie corps entier favorise la rééducation, la reprise sportive et diminue les effets liés aux entrainements intenses.
La CCE induit une baisse des CPK et des LDH après une semaine de traitement, chez des rugbymen. La réduction des microlésions des fibres musculaires engendrées par l’activité physique a été confirmée par Wozniak qui a suivi les séances d’entrainement post-cryothérapie des kayakistes de l’équipe nationale polonaise. Les résultats montrent que les enzymes sont présents en quantité moindre, après l’effort, par rapport au groupe contrôle.
Une différence statistiquement significative en faveur de la CCE est mise en évidence dans les délais de récupération.
La cryothérapie signifie « traitement par le froid ». Il faut, toutefois, bien connaitre les indications et les bénéfices réels de la cryothérapie. Les bienfaits de cette technologie ont été décrits dans de nombreuses études. Ses multiples actions et effets sur les muscles, les rhumatismes, le système sanguin et immunitaire, la peau, les maladies respiratoires et la cellulite font de la cryothérapie un soin aux indications potentielles très étendues. Toutefois, il est important de bien comprendre et connaitre les propriétés, les bénéfices mais également les limites de la cryothérapie afin de l’utiliser au mieux.
En réponse à un froid intense, la fréquence cardiaque, le volume d’éjection systolique et le flux sanguin augmentent. Les muscles reçoivent alors plus de sang et d’oxygène, ce qui favorise, d’une part, l’oxygénation des muscles et, d’autre part, le drainage et l’élimination des déchets métaboliques. Ainsi, après un exercice physique intense, une séance de cryothérapie peut limiter l’inflammation des tissus musculaires et un retour de la fonction musculaire à la normale plus rapide.
Le monde sportif a été le premier à adopter la cryothérapie (locale ou corps entier). Lorsqu’un joueur se blesse sur un terrain de football, le médecin de l’équipe le traite avec une bombe de spray refroidissant pour calmer la douleur. Cette cryothérapie locale agit comme un anti-inflammatoire et permet au joueur de reprendre son match. Les médecins sportifs préconisent la cryothérapie pour lutter contre les contusions et les claquages musculaires, les entorses, les tendinites, l’amélioration des performances et de la résistance physique.
L’action du froid sur le cœur et le système circulatoire sanguin est un véritable atout pour les sportifs. Le refroidissement du corps peut contribuer à de meilleures performances musculaires et à une meilleure résistance à l’effort. Exposer le corps à des températures extrêmes avant une activité physique peut donc améliorer l’endurance.
L’amélioration des performances sportives n’est pas le seul intérêt de la cryothérapie corps entier. Elle peut jouer un rôle important dans le processus de récupération : l’augmentation du débit sanguin permet au corps de mieux éliminer l’acide lactique produit lors de l’effort. Il s’agit d’un métabolite qui apparait lorsque les cellules sont privées d’oxygène (hypoxie ou anoxie). L’acide lactique est responsable de nombreuses douleurs, notamment musculaires. La cryothérapie, en favorisant le drainage et l’élimination de l’acide lactique, va avoir des effets antalgiques et anti-inflammatoires. Une séance de cryothérapie corps entier peut ainsi réduire, voire éliminer, les douleurs liées aux crampes et courbatures.
L’abaissement de la température tissulaire a également des effets vasoconstricteur et antioxydant, comme cela a été établi dans plusieurs études, ce qui contribue également au soulagement des douleurs musculaires. La cryothérapie corps entier peut améliorer le processus de récupération notamment après un traumatisme ou un choc. La cryothérapie va diminuer l’hémorragie et réduire la formation de l’œdème ; le corps, sous l’effet du froid, va libérer des endorphines. Autant d’effets qui favorisent la récupération pour les sportifs.
Le froid intense, fourni par la cryothérapie corps entier, stimule les systèmes sympathiques et parasympathiques. On constate alors une augmentation de la fréquence cardiaque (tachycardie) et du volume d’éjection systolique, une vasoconstriction périphérique ainsi qu’un afflux sanguin au niveau musculaire. Ainsi, pour lutter contre le froid, l’organisme réagit en provoquant notamment une constriction des vaisseaux sanguins et en augmentant la pression artérielle. Cela a pour effet de faire affluer le sang vers les organes qui en ont le plus besoin : cœur, poumons, cerveau, autrement dit, les organes vitaux. Ceux-ci sont, alors, mieux oxygénés et mieux alimentés, en nutriments et en métabolites, endorphines et autres médiateurs. Ces modifications ou plutôt adaptations du système cardiovasculaire vont permettre une meilleure irrigation de petits vaisseaux capillaires, une meilleure alimentation et un meilleur drainage des tissus adjacents.
Les rhumatismes englobent toutes les douleurs ou inflammations articulaires chroniques. Cette pathologie touche des millions de personnes. Il convient de noter que le terme de rhumatisme recoupe des pathologies très variées : arthrites aiguës ou chroniques, arthroses, polyarthrites rhumatoïdes, spondylarthrites ankylosantes, rhumatismes inflammatoires, tendinopathies.
Compte tenu des bénéfices observés chez les sportifs, la cryothérapie suscite de plus en plus d’intérêt pour la prise en charge de certaines douleurs rhumatismales, grâce, notamment, aux propriétés anti-inflammatoires du traitement par le froid. Plusieurs études récentes ont confirmé l’intérêt de cette technologie ainsi qu’une une réduction de la prise de médicaments.
Dans les pays nordiques et certains pays asiatiques, l’exposition au froid est fréquemment associée au renforcement du système immunitaire. Ainsi les habitants de ces pays n’hésitent pas à nager en eau très froide, dès leur enfance. Si ces pratiques sont bien ancrées dans la culture de ces pays, l’effet du froid sur le renforcement du système immunitaire a fait l’objet de nombreuses études scientifiques. Lors d’une exposition au froid, on constate une augmentation des leucocytes, des monocytes ainsi que des taux plasmatiques d’interleukine 6 (IL6). Ces observations confirment l’impact du froid sur le système immunitaire et, très probablement, son renforcement. Ainsi, en combinaison avec une alimentation saine, des séances de cryothérapie peuvent contribuer à rétablir ou renforcer un système immunitaire, limitant ainsi la sensibilité aux infections de type rhumes ou angines.
Si les effets de la cryothérapie sur les muscles et la circulation sanguine sont bien établis, le domaine du stress et du bien-être est également prometteur. La cryothérapie agit, en effet, sur les émotions et, notamment, le stress. Le froid, dispensé lors d’une séance, peut agir sur l’hypothalamus, une structure du système nerveux central située sur la face ventrale de l’encéphale, qui joue un rôle important dans la régulation du stress. L’hypothalamus libère des endorphines, opiacés naturels, considérés par certains comme l’hormone du bonheur ou du bien-être. La sécrétion d’endorphines joue un rôle déterminant sur le contrôle de l’humeur et est responsable d’une sensation de bien-être et d’apaisement.
Elles ont fait l’objet d’une conférence de consensus à Bad Vöslau, en Autriche, en février 2006.
Quelques études récentes confirment l’intérêt que représente la CCE dans la prise en charge des maladies rhumatismales. Une étude prospective, portant sur 60 patients, 48 polyarthrites rhumatoïdes et 12 spondylarthrites ankylosantes, rapporte une réduction des échelles EVA et DAS28 à 2 mois, confirmée en 2008 par Lange. Notre expérience personnelle témoigne de la réalité des bénéfices attendus dans les spondylarthrites ankylosantes axiales. Une étude pilote sur 120 patients conclut que la CCE représente une part importante du programme de réhabilitation de ces patients. La durée d’évolution de la capsulite rétractile de l’épaule est raccourcie. Au congrès de l’Eular 2012, Bettoni a rapporté son expérience positive dans le traitement de 49 fibromyalgies, confirmée en 2013 sur 100 patients.
Source: La Médecine du Sport
Accueil du patient
et explications générales
Déshabillage
et mise en place des éléments de sécurité (chaussures – gants)
Séance de cryothérapie (3 minutes maximum)
Récupération
retour au calme
(+/- 10 minutes)
Fin de séance débriefing
La machine utilisée est une CryoJet ICE X 2. La norme médicale est certifiée au niveau thérapeutique classe IIB.
Nos collaborateurs sont qualifiés et ont suivi la formation indispensable à l’utilisation de cette installation.
Tous les utilisateurs devront répondre à un questionnaire médical strict qui comprend des contre-indications relatives et des contre-indications absolues.
Les références, données et liens vers les articles scientifiques sont disponibles directement sur le site de CRYOJET France
https://www.cryojetsystem-france.fr/
Par Dr. Dominique Rueff
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Santé magazine
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Kiné Actualité – 2019
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Techno News Therapy – Astrid BÉGUIN
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Johnatan Barthelemy DO
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